- Visite 2015
Visites de 2014
Avril:
Pour notre première visite de l'année nous nous sommes rendus à Alba-la-Romaine. Accueilli par la propriétaire des lieux, mais c'est avec un guide historien, Philippe Abbé, que nous avons découvert l'histoire de ce château.
Visites de 2015
24 septembre 2015, départ pour une excursion ardéchoise, la destination choisie est "SAINT MONTAN", village de caractère. Le village est classé "Village de Caractère" par le département depuis 1998, une belle récompense pour tous ceux qui ont collaboré à la renaissance d’un bourg abandonné.
Nous sommes accueillis par deux guides très compétents. Cela serait trop long de vous raconter l'historique de ce merveilleux petit village ardéchois. Voilà un résumé très succinct. Nous vous épargnerons l'historique de toute la généalogie qui s'est succédée dans ce bourg.
Le Château de Saint-Montan est un site castral de grande ampleur (plus de 2000 m2) occupant le sommet d’une longue serre de calcaire crétacé orientée approximativement Nord-Ouest / sud-est au confluent des ruisseaux du Val Chaud et d’Ellieux, qui forment tous deux des gorges très encaissées. Relativement bien conservé, il présente un plan complexe où se lisent de très nombreux remaniements, mettant en évidence trois états principaux dans son évolution.
En ce qui concerne la datation, il n’existe pas d’éléments précis. Cependant, la présence à la fois de caractères novateurs par rapport au donjon du 12ème siècle, et de l’aspect globalement archaïque du bâtiment, ainsi que de la rareté et l’étroitesse des ouvertures, incite à placer sa construction dans le courant de la première moitié du 13èmesiècle.
Un passé plus récent nous apporte de précieux témoignages historiques. II ne fait aucun doute que le développement de Saint- Montan a été influencé par la vie religieuse. En témoignent les très nombreuses églises ou chapelles qui se sont succédées ou superposées.
Au 11ème siècle va débuter la longue période du Moyen-Age, rythmée par la vie religieuse et la domination seigneuriale. Le château fort, construit sur l’éperon rocheux du rocher de l’Agache, va constituer le point fort du Castrum au cours des siècles qui vont suivre. Cherchant plus de tranquillité et la protection des seigneurs, les habitants de Saint-Montan vont se regrouper près du château à l’intérieur des fortifications.
Au cours des siècles, influencées par les événements extérieurs de la guerre de cent ans de 1343 à 1446, incursions de bandes de pillards, guerres de religions, des extensions villageoises se construisent à l’intérieur de nouvelles fortifications concentriques autour du château. Après la guerre de cent ans, la misère s’installe dans notre région.
Partagé entre plusieurs coseigneurs, le château et ses annexes, après les destructions des guerres de religions, connait une désaffection progressive. L’ensemble du Bourg Médiéval reste habité jusque dans les années 1880. Ensuite, l’une après l’autre, les maisons sont abandonnées ; en 1930, seules les rues de la Poterne et Montante au château restent habitées, pour être également désertées après 1950. Chaque propriétaire récupère tuiles, poutres, chevrons, pierres d’encadrement des portes et fenêtres.
Rapidement, l’ensemble du Bourg Médiéval tombe en ruine. En 1970, il n est plus qu’un amoncellement de pierres et de gravats envahis par les ronces, les lierres et les arbres.
Le Bourg Médiéval ne doit pas mourir. Début 1970, l’Abbé Pierre ARNAUD fonde l’Association des Amis de Saint-Montan pour assurer la restauration de l’église de Saint-André de Mitroys, inaugurée le 24 octobre 1971. Depuis cette date, l’Association n’a cessé de restaurer les anciennes demeures de notre bourg féodal. 45 ans consacrés à préparer les chantiers avec 9 700 bénévoles et 222 238 heures de travail gratuit : Déboiser, débroussailler, trier les pierres et les stocker, évacuer les remblais, transporter les matériaux sur les lieux de travaux, à l’aide de seaux et à dos d’homme, dans des conditions difficiles par des rues en pentes ou en escaliers. Lors de la visite, nous avons été surpris de l’ampleur et de la qualité des réalisations dans cette partie du patrimoine de cette commune.
Le pigeonnier du Château, juché sur la falaise, au-dessus de l’église de San Samonta.
Au 11ème siècle va débuter la longue période du Moyen-Age, rythmée par la vie religieuse et la domination seigneuriale. Le château fort, construit sur l’éperon rocheux du rocher de l’Agache, va constituer le point fort du Castrum au cours des siècles qui vont suivre. Cherchant plus de tranquillité et la protection des seigneurs, les habitants de Saint-Montan vont se regrouper près du château à l’intérieur des fortifications.
Au cours des siècles, influencées par les événements extérieurs de la guerre de cent ans de 1343 à 1446, incursions de bandes de pillards, guerres de religions, des extensions villageoises se construisent à l’intérieur de nouvelles fortifications concentriques autour du château. Après la guerre de cent ans, la misère s’installe dans notre région.
Partagé entre plusieurs coseigneurs, le château et ses annexes, après les destructions des guerres de religions, connait une désaffection progressive. L’ensemble du Bourg Médiéval reste habité jusque dans les années 1880. Ensuite, l’une après l’autre, les maisons sont abandonnées ; en 1930, seules les rues de la Poterne et Montante au château restent habitées, pour être également désertées après 1950. Chaque propriétaire récupère tuiles, poutres, chevrons, pierres d’encadrement des portes et fenêtres. Rapidement, l’ensemble du Bourg Médiéval tombe en ruine. En 1970, il n est plus qu’un amoncellement de pierres et de gravats envahis par les ronces, les lierres et les arbres.
Le Bourg Médiéval ne doit pas mourir. Début 1970, l’Abbé Pierre ARNAUD fonde l’Association des Amis de Saint-Montan pour assurer la restauration de l’église de Saint-André de Mitroys, inaugurée le 24 octobre 1971. Depuis cette date, l’Association n’a cessé de restaurer les anciennes demeures de notre bourg féodal. 45 ans consacrés à préparer les chantiers avec 9 700 bénévoles et 222 238 heures de travail gratuit : Déboiser, débroussailler, trier les pierres et les stocker, évacuer les remblais, transporter les matériaux sur les lieux de travaux, à l’aide de seaux et à dos d’homme, dans des conditions difficiles par des rues en pentes ou en escaliers. Lors de la visite, nous avons été surpris de l’ampleur et de la qualité des réalisations dans cette partie du patrimoine de cette commune.
Et voilà encore une très bonne journée de passée chez nos voisins ardéchois, qui nous ont présenté leur village.
Nous sommes accueillis par deux guides très compétents. Cela serait trop long de vous raconter l'historique de ce merveilleux petit village ardéchois. Voilà un résumé très succinct. Nous vous épargnerons l'historique de toute la généalogie qui s'est succédée dans ce bourg.
Le château
Le Château de Saint-Montan est un site castral de grande ampleur (plus de 2000 m2) occupant le sommet d’une longue serre de calcaire crétacé orientée approximativement Nord-Ouest / sud-est au confluent des ruisseaux du Val Chaud et d’Ellieux, qui forment tous deux des gorges très encaissées. Relativement bien conservé, il présente un plan complexe où se lisent de très nombreux remaniements, mettant en évidence trois états principaux dans son évolution.
En ce qui concerne la datation, il n’existe pas d’éléments précis. Cependant, la présence à la fois de caractères novateurs par rapport au donjon du 12ème siècle, et de l’aspect globalement archaïque du bâtiment, ainsi que de la rareté et l’étroitesse des ouvertures, incite à placer sa construction dans le courant de la première moitié du 13èmesiècle.
Un passé plus récent nous apporte de précieux témoignages historiques. II ne fait aucun doute que le développement de Saint- Montan a été influencé par la vie religieuse. En témoignent les très nombreuses églises ou chapelles qui se sont succédées ou superposées.
Au 11ème siècle va débuter la longue période du Moyen-Age, rythmée par la vie religieuse et la domination seigneuriale. Le château fort, construit sur l’éperon rocheux du rocher de l’Agache, va constituer le point fort du Castrum au cours des siècles qui vont suivre. Cherchant plus de tranquillité et la protection des seigneurs, les habitants de Saint-Montan vont se regrouper près du château à l’intérieur des fortifications.
Au cours des siècles, influencées par les événements extérieurs de la guerre de cent ans de 1343 à 1446, incursions de bandes de pillards, guerres de religions, des extensions villageoises se construisent à l’intérieur de nouvelles fortifications concentriques autour du château. Après la guerre de cent ans, la misère s’installe dans notre région.
Partagé entre plusieurs coseigneurs, le château et ses annexes, après les destructions des guerres de religions, connait une désaffection progressive. L’ensemble du Bourg Médiéval reste habité jusque dans les années 1880. Ensuite, l’une après l’autre, les maisons sont abandonnées ; en 1930, seules les rues de la Poterne et Montante au château restent habitées, pour être également désertées après 1950. Chaque propriétaire récupère tuiles, poutres, chevrons, pierres d’encadrement des portes et fenêtres.
Rapidement, l’ensemble du Bourg Médiéval tombe en ruine. En 1970, il n est plus qu’un amoncellement de pierres et de gravats envahis par les ronces, les lierres et les arbres.
Le Bourg Médiéval ne doit pas mourir. Début 1970, l’Abbé Pierre ARNAUD fonde l’Association des Amis de Saint-Montan pour assurer la restauration de l’église de Saint-André de Mitroys, inaugurée le 24 octobre 1971. Depuis cette date, l’Association n’a cessé de restaurer les anciennes demeures de notre bourg féodal. 45 ans consacrés à préparer les chantiers avec 9 700 bénévoles et 222 238 heures de travail gratuit : Déboiser, débroussailler, trier les pierres et les stocker, évacuer les remblais, transporter les matériaux sur les lieux de travaux, à l’aide de seaux et à dos d’homme, dans des conditions difficiles par des rues en pentes ou en escaliers. Lors de la visite, nous avons été surpris de l’ampleur et de la qualité des réalisations dans cette partie du patrimoine de cette commune.
L'église San Samonta
Elle est située à la sortie du village, en direction de Larnas. D’après la légende sur l’emplacement de la seconde demeure de Montanus. C’est en son honneur que fut construite une chapelle. L’édifice actuel est composé de deux parties distinctes : une chapelle du 10èmesiècle et une église romane du 12ème siècle. La petite chapelle a subi quelques petites modifications (fenêtres, porte d’entrée) qui ne dénaturent pas la construction initiale. Elle se compose d’une salle rectangulaire voûtée, suivie à l’Est d’une abside allongée. L'église Ste Marie-Madeleine
C’est l’église du centre du village, édifiée au bas du vieux bourg. Elle fut détruite et reconstruite à plusieurs reprises, remaniée pendant trois siècles ; à tel point que l’église primitive avait perdu son intérêt artistique et était trop petite. Elle fut donc démolie en 1856 et reconstruite aussitôt. Les fonds manquèrent à cette édification, ce qui explique la forme inachevée de son clocher qui est resté plat. Elle fut inaugurée en 1864. De l’église primitive, il ne reste que les cloches, un tableau de maître et une inscription gravée (scellée à San Samonta). Son cimetière se trouvait à l’emplacement actuel de la Place du Poussiac.Le pigeonnier du Château, juché sur la falaise, au-dessus de l’église de San Samonta.
Au 11ème siècle va débuter la longue période du Moyen-Age, rythmée par la vie religieuse et la domination seigneuriale. Le château fort, construit sur l’éperon rocheux du rocher de l’Agache, va constituer le point fort du Castrum au cours des siècles qui vont suivre. Cherchant plus de tranquillité et la protection des seigneurs, les habitants de Saint-Montan vont se regrouper près du château à l’intérieur des fortifications.
Au cours des siècles, influencées par les événements extérieurs de la guerre de cent ans de 1343 à 1446, incursions de bandes de pillards, guerres de religions, des extensions villageoises se construisent à l’intérieur de nouvelles fortifications concentriques autour du château. Après la guerre de cent ans, la misère s’installe dans notre région.
Partagé entre plusieurs coseigneurs, le château et ses annexes, après les destructions des guerres de religions, connait une désaffection progressive. L’ensemble du Bourg Médiéval reste habité jusque dans les années 1880. Ensuite, l’une après l’autre, les maisons sont abandonnées ; en 1930, seules les rues de la Poterne et Montante au château restent habitées, pour être également désertées après 1950. Chaque propriétaire récupère tuiles, poutres, chevrons, pierres d’encadrement des portes et fenêtres. Rapidement, l’ensemble du Bourg Médiéval tombe en ruine. En 1970, il n est plus qu’un amoncellement de pierres et de gravats envahis par les ronces, les lierres et les arbres.
Le Bourg Médiéval ne doit pas mourir. Début 1970, l’Abbé Pierre ARNAUD fonde l’Association des Amis de Saint-Montan pour assurer la restauration de l’église de Saint-André de Mitroys, inaugurée le 24 octobre 1971. Depuis cette date, l’Association n’a cessé de restaurer les anciennes demeures de notre bourg féodal. 45 ans consacrés à préparer les chantiers avec 9 700 bénévoles et 222 238 heures de travail gratuit : Déboiser, débroussailler, trier les pierres et les stocker, évacuer les remblais, transporter les matériaux sur les lieux de travaux, à l’aide de seaux et à dos d’homme, dans des conditions difficiles par des rues en pentes ou en escaliers. Lors de la visite, nous avons été surpris de l’ampleur et de la qualité des réalisations dans cette partie du patrimoine de cette commune.
Et voilà encore une très bonne journée de passée chez nos voisins ardéchois, qui nous ont présenté leur village.
Wikipédia.
Site de la mairie de Saint-Montan
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